lundi 16 juin 2014

Comment j'ai su que j'allais MIEUX!!!!!


Au début de ma seconde grossesse, au plus profond de ma dépression, au plus noire de mes pensées. La chÔse qui se rapprochait le plus d'une TERRIBLE torture dans ma réalité de maman en incapacité ce résumait à: Aller au parc.
(*musique de dévoilement surprise*)

J'avais l'impression de:
- Amener mon fils vers une mort certaine (en jouant dans les structures);
- Être une mère nulle a chié, en me comparant aux autres de façon malsaine (et inutile!);
- Avoir une peur incontrôlable de perdre quelque chose. Tsé... un sceau et une pelle du dolorama = ben précieux et GROSSE valeur sentimentale( euh NOT!);
- Mon impression d'INAPTitude face aux relations sociales (shit!! Mon fils s'est fait frappé par un autre enfant... Faut pas je pleure, faut pas je pleure. NON Catherine! Cet enfant ne mérite pas le coup de point dans face que ton système-émotif-précaire a envie de lui foutre!!!)
- Et le dernier (et non le moindre!!!!): mon incroyable envie d'envoyer chier tout le monde!

Donc, j'ai accompli une liste de réussites que je voulais vous partager:
1- J'ai eu envie d'aller au parc (wow! Quand même!)
     a) Sans mon chum.
     b) Avec les deux enfants.
     c) Sans loooongue préparation et récapitulation.
2- J'avais hâte.
3- Mon fils s'est mis à courir loin loin loin de moi et j'ai pas capoté (Il était toujours à vue!)
4- Il s'est fait tapé par un tit gars. Il est venu me le dire tout de suite:
      a) Il est plein de ressources mon bonhomme!
      b) J'ai su exactement quoi lui dire : "C'est pas gentil ça. Tu lui as dit que tu aimais pas ça? Tu es pas obligé de jouer avec lui s'il est méchant. Tu sais mon coco, tu as le droit d'avoir du plaisir au parc!
      c) J'en avais rien à cirer du petit maudit (bah! Je reste une mère quand même!)
      d) J'en avais rien à cirer de ses parents qui ont rien vu!
5- J'ai pas capoté quand les jouets de sable se sont mélangés aux autres. Ni même quand les autres enfants ont joué avec les nôtres.
6- J'ai réussi à avoir du plaisir.
7- J'ai réussis à jaser avec d'autres parents, bon... Pas longtemps, je reste fidèle à moi-même.
8- Je ne me suis pas comparé aux autres mamans. Parce que j'ai réalisé que mes enfants sont HEUREUX avec moi. Parce que j'ai réussis à trouver MA PLACE dans mon rôle de maman. Parce que JE SUIS FIDÈLE À QUI JE SUIS et à mes valeurs. Parce que je ne ressens pas le besoins de voir où je me situe comme femme par rapport aux autres...

Ça fait que, pour moi, ce sont d'énormes réussites. Un exemple flagrant que je suis maintenant sur la bonne voie. Que j'ai réussi à remonter la pente.
Je dis pas que je suis guéri. J'utiliserais plus le terme RÉTABLIE. Néanmoins, il est évident pour moi que j'ai d'incroyables capacités. Elle sont là!!!

Et l'avenir me fait beaucoup moins peur aujourd'hui!


(*pétage de bretelles*)

2 commentaires:

  1. Merci pour ton partage....je ne vais pas bien ces temps-ci et du me montre la lumière au bout du tunnel. Et tu es toujours drôle. Amitié

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  2. Merci merci! Je savais que la dépression «prénatale» existait et que personne, PERSONNE, ne me croyais.... J'ai 2 cocos (2 et 4 ans) et je me sens bien depuis un an seulement (merci Zoloft). J'ai vécu l'enfer pendant 3 ans, pendant et après mes grossesses. En te lisant et en faisant un peu de recherche, je comprends... merci!

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