mercredi 20 août 2014

Pourquoi je cours?

Je viens d'avoir un flash. Je cours depuis le mois de janvier pour ma santé mentale. Je me suis dit que je pourrais peut-être vous raconter ce que le sport m'apporte à moi? Peut-être que ça pourrait trouver écho chez d'autres. 

1 2 3 GO:
 Pourquoi je cours?

Je cours parce que:
 Suite à ma (mes?) dépression-majeure-anténatale, j'ai passé plusieurs mois à osciller entre colère et déni. Un jour, je me suis dit que je ne voulais plus jamais me sentir aussi mal que je l'ai été. J'ai décidé d'être pro-active et de prendre en mains les sphères de ma vie que je pouvais améliorer pour tenter d'éloigner la dépression.

 La course peut être un sport abordable. C'est vrai qu'une bonne paire de chaussures peut s'avérer dispendieuse, mais reste que, si vous voulez être seulement active (dans mon cas c'est mon objectif! Le prochain sera d'arriver à faire un 5km!) la paire de chaussure peut être le seul équipement utile. Le reste (montre GPS, ceinture de bouteille, iPod ou mp3, vêtements de course, brassard pour cellulaire, casquette, lunette, bas... Ce sont des chose qui peuvent rendre votre course plus agréable, mais il ne sont pas essentiel.

 La course est accessible. On ouvre la porte, on sort et HOP! on part. Pas le temps de me trouver des excuses! 

 J'aime sentir que mon cardio s'améliorer, que mes jambes sont de plus en plus fortes, que je cours de plus en plus longtemps et de plus en plus loin. Je suis essoufflé durant ma course et j'ai les jambes qui brûlent un peu à cause de l'activité. Je suis contente de voir que ça ne m'inquiète plus et que je suis capable de persévérer. 

 Mon médecin de famille est fier de moi parce que je cours. Huhuhuhu Je sais je suis bébé-lala.

 Quand je pense à ma course, quand je fais ma course, quand je reviens de ma course, je ne pense pas à rien d'autres que ma course. C'est du temps de moins pour ruminer mes pensées anxieuses.... Pis pour me ronger les ongles!

 J'ai pu réduire un médicaments prescrit pour mon trouble d'anxiété généralisé. Le sport fait VRAIMENT du bien. Le corps le ressens POUR VRAI.

 Je porte du 12, j'ai un surplus de poids, j'ai des vergetures sur ma bedaine, mais depuis que je fais du sport, mon estime de moi s'améliore de jours en jours et je m'apprécie de plus en plus. Pis ça me fait du bien.  tsé j'le mérite là! En plus, quand je met des legging de sport, j'me trouve belle! 

 Je suis de meilleure humeur. J'aime bouger avec mes enfants. Je me sens bien dans mon corps.

 Est-ce que j'ai perdue du poids?

Hum... Je ne cours pas de prime à bord pour perdre du poids. Ça me met trop de pression, ça me rend malheureuse, stressée et ça me décourage trop vite. Je le fais VRAIMENT pour ma santé mental. SECRÈTEMENT, j'espère que les choix que je fais, vont pousser mon corps à me remercier, mais je ne me concentre pas là-dessus.

De toute façon, j'ai pas de balance à la maison. Je n'en veux pas non plus. 

 Infos en vrac:

 Je cours sans musique, parce que je procrastine à recharger mon iPod.
 J'ai acheté mes running CHOUZE chez Winners. Des New Balance. J'ai couru dans les allés du magasins pour essayer tous les modèles disponible. Sans soutient-gorge de sport!!!! Huhuhuhu 
 Je ne sais pas quel distance je cours. Je crois que je fais moins de 2 km. Un jour je vais le calculer. Mais pas tout de suite. 
 Pour me pousser, je rajoute des coins de rue.
 J'écoute mon corps. Quand il en demande plus, je lui en donne plus. Quand il est fatigué, je lui donne du repos.  À date ça marche super bien.
 J'ai des bonnes courses et des mauvaise courses et ça ne me décourage pus du tout. 
 Mes objectifs sont d'intégrer le sport à ma vie et de le faire le plus souvent possible tout en respectant mon rythme.

Pis un cadeau? Je vous donne ma liste qui m'aide à me recentrer quand mes pensées sont désordonnées, ou anxieuses, ou négatives... Ou ben les trois en même temps. 

La liste "officielle" de Catherine:

1- Brisez la glace et courir/marcher une première fois.
2- Ça va être difficile et douloureux: C'EST NORMAL! Différenciez la bonne douleur (être raquée!) de la mauvaise douleur (être blessée!).
3- Soyez patiente et persévérez dans votre routine. Vous verrai une différence!
4- Acceptez qu'il y aura de bonnes journées et de mauvaises journées. À ce moment là, tournez vous versées gens qui vous motivent. Il existe pleins de groupe sur Facebook sur le sport.
5- Soyez tolérante envers vous même! Soyez votre meilleure amie.
6- Les jours de repos sont aussi important que les jours d'exercices dans un entraînement (profitez-en pour vous masser les pieds et les jambes!).
7- Jettez votre balance. Elle est sélective (et menteuse... LA MAUDITE!)
8- Mettez-vous des petits petits objectifs réalisables (et félicitez-vous!).
9- Mangez à votre faim et écouter votre corps.
10- Ne vous mettez PAS DE PRESSION!
11- Vous serez, un jour où l'autre, découragée. C'est normal. C'est correcte. Demain sera mieux. Surtout lâchez pas (retournez au point 3 au besoin!)

dimanche 10 août 2014

Perdre les dernières livres: à quoi s'attendre!

Je l'avoue, j'arrête pas de penser aux femmes/mamans qui veulent perdre du poids. Parce que j'le dit pas, mais j'ai secrètement envie d'en perdre moi aussi. Sauf que... Chuuut! J'le dit pas.

Je cours en priorités pour MÔsieur TAG. Ça l'endort loooongtemps. 😉

BREF, je ne suis plus trop certaine de me rappeller où et quand j'ai entendue ça. Une chose est sûre, je l'ai entendue souvent. Pis je crois même l'avoir lu quelques part.

DONC j'avais entendu dire que les livres les plus proches de notre poids SANTÉ sont les plus difficiles à perdre.

Je sais pas pour vous, mais moi je trouve ça ben LOGIQUE.

Vous savez, quand on écoute les émissions à la tivi de gens obèses morbides là. Tsé... On s'entend là: Pas juste en surpoids là, on parle de MORBIDE. C'est gens là, s'il continu leur "hygiène de vie" c'est l'équivalent de prendre sa voiture complètement ivre et d'emprunter une route passante: 99% de chances d'y laisser sa peau.

La mort!
Attendez, je le réécris... Juste pour être sûre qu'on à toutes bien compris.

LA MORT.
Manger les pissenlits par la racine.
La grande faucheuse.

Je bouge pas, je mange mal et je risque de MOURIR. Pas un cancer, pas une arme à feu, pas un accident de travail, pas la guerre... La nourriture et le manque de sport!!!

On parle pas d'une crème glacée 3 fois semaines parce qu'on trouve ça bon. D'une Poutine au centre d'achat après une journée de magasinage. D'une bière parce que c'est vendredi.

On parles d'une livre de bacon, tous les matin, avec des tranches de pain blanc frites dans le gras de bacon là (œufs frits, bines, pomme de terres rissolées...).

C'est pas juste "directe d'in fesses"! C'est directe partout ça là!!! Cœurs, foie, cerveau.... Émotions!

Tu passes de ce déjeuner là, à deux toasts beurre de peanuts. GROS CHANGEMENT LÀ. Ça doit même être un choc pour le corps au début.

----------
Parenthèses:
Pour la plupart de ces gens, ce qui me frappait, c'est leur relation difficile avec leur corps. Une grande partie, on vécu de l'abus. De toutes les sortes. De l'abus. Ça blesse. Pas juste de la tristesse là... Des cicatrices d'émotions... Ça part pas, ça reste là. Pis tu dois vivre le reste de ta vie avec. Pis essayé d'apprendre à l'accepter.
Fin des parenthèses!!!
----------

DONC, je reviens à aux femmes/mamans qui veulent perdre du poids. Personnellement, je pense qu'à partir de 100 livres à perdre pour atteindre votre poids santé, ça risque d'être vos plus difficiles. PAS POUR VOUS DÉCOURAGER. Juste pour vous faire réaliser que c'est normale. Pis persévérez là! 💕

Dans le sens où, je pense qu'une perte de poids, c'est proportionnelle à votre hygiène de vie. Au début, tu perds vite, parce que la différence entre votre vie avant vos choix et votre vie après vos choix est plus grande.

Pis plus vous persévérez dans votre nouvelle hygiène de vie, plus les livres vont être longues à perdre. Pas pour vous faire fâcher. Non, juste parce que vous êtes de plus en plus en santé et de plus en plus en forme.

Je le répète ici: vous perdez de moins en moins de poids, car vous êtes de plus en plus en santé et de plus en plus en forme.💕

C'est pas beau ça rien qu'un peu??? Si c'est long, c'est parce que tu as réussis ton changement de vie. Tu as ANCRÉ (sa tient un navire une ancre, pour l'empêcher de partir à la dérive!) de nouvelles habitudes saines qui te font du bien, parce que tu le mérites.

D'APRÈS MOI.
Chu pas médecin, chu pas nutritionniste, je suis juste moi.
À votre grand désespoirs 😜! Pis je pense pas changer de sitôt!!!

60, 50, 15, 5 livres...

De plus en plus en forme et de plus en plus en SANTÉ. 💕
De plus en plus en forme et de plus en plus en SANTÉ. 💕
De plus en plus en forme et de plus en plus en SANTÉ. 💕

Ça fait que continuez!!!
Mais surtout, faites-le pour vous et personne d'autres.
Vous avez le droit d'être en santé.
Vous avez le droit d'être heureuse.
Vous avez le droit de prendre soin de vous.

😉😉😉

mardi 5 août 2014

"Bien sûre, vous aviez essayé les produits naturel, Right?" Euh.... Non! Voici pourquoi!

Je prend des anti-dépresseurs et un sédatifs.
Ça me fait du bien. Ils ont été prescrits par un médecin de famille et un psychiatre directeur de son département et spécialisé dans les dépressions-anténatales.

Je suis satisfaite. Je suis heureuse. Je parlais des effets secondaires de façon humoristique parce que je veux dédramatiser ma situation. L'humour et l'auto-dérision m'ont aidé à traversé plusieurs moment difficile.

Je voulais faire sourire les autres femmes/mamans dans la même situation que moi. Les aider à se retrouver dans mes histoires pour qu'elles ne sentent plus seules face à la maladie.

On m'a demandé si j'avais "bien sûre" commencé par prendre des produits naturels AVANT de me tourner vers la "médoc".

La réponse est non. Je voulais vous la partager. Non. Je ne prend pas de produits naturels. Je n'ai pas essayé les produits naturels avant les antidépresseurs.
Pourquoi? Parce que. Je ne suis pas obligé. Y'a pas d'ordre prédéfini sur comment suivre un traitement.

Vous savez, il arrive un moment où tout ce que vous souhaiter c'est un résultat.

Par exemple, au bout de 24 heures de contractions et 9 cm de dilatation, si on m'avait annoncé qu'on allait m'exprimer le fils par le nez, j'aurais été plus qu'heureuse!

Quand on m'a offert une prescription. J'ai dit oui. Ma balance de décision était claire pour moi. Pas pour les autres. Pour moi.

D'un autre côté, étant donné que je me dirigeais dangereusement vers l'envie de mettre fin à mes jours, si on m'avait offert un sérum qui provient d'un mélange d'une substance issue de la dissection de 25 animaux en voie d'extinction, extrait par une machine qui utilise du charbon et du pétrole, qui a créée à elle seule un autre troue dans la couche d'ozone, qui doit être contrôlée par des enfants-pauvres, qui ne sont pas en âge de travailler, qui ne recevront aucune rémunération et qui doit être installée dans un bâtiment sur un acre entier de forêt tropicale coupé... Ben j'aurais dit oui.

Je voulais être bien.
C'est tout.

J'ai rien contre les produits naturels.

Par contre, je n'aime pas le marketing douteux, les allégations flous, les descriptions de produits vague et inutiles, le manque d'informations sur la composition des produits... Et les statistiques numérique dans les annonces de cosmétique ( tsé 95% plus long!)!!!

J'aime me faire ma propre idée, ma propre opinion, en tirer mes propres conclusions et interrogations.... Et demander l'avis de mon médecin de famille.

À BAS LES MÈRES INDIGNES! (Lisez la suite, vous allez comprendre!)

J'ai trouvée ça difficile devenir maman.
Un job de bras des fois.
J'ai détesté être enceinte.
Ça n'a rien avoir avec l'amour que j'éprouve pour mes enfants.
C'est deux choses.
Un rôle vs un sentiment.
Ça se compare pas.

Je vais prendre position. Attention. Ça va faire réagir!

Je suis contre la théorie de "mère indigne"! Je suis contre la théorie des mères "Zimparfaites"!

Attention, J'ADORE l'honnêteté dont ces femmes/mamans font preuves face à leur quotidien. J'ADORE dédramatiser la réalité de mamans. J'ADORE savoir que je ne suis pas seule, des fois, à perdre patience, à se tromper, à s'en vouloir, à culpabiliser...

SAUF QUE, accepter le terme "INDIGNE" ou "IMPARFAITE" c'est accepté que la théorie et l'existence d'une mère "DIGNE" et "PARFAITE" existe bel et bien... MAIS que ce n'est pas vous!

À BAS LES TERMES QUI NOUS RABAISSENT.

Nous devons arrêter de croire qu'il existe une mère parfaite, arrêter de croire qu'il existe une mère meilleure que nous... Se sentir triste, se penser poche.

Être maman, des fois, c'est difficile! Pis c'est NORMAL!!!

Nous sommes conscientes que tous les enfants sont différents. Nous devrions être conscientes que toutes les mamans aussi. Nous devons arrêter de nous comparer, arrêter de se concentrer sur les autres, penser à soi et aller de l'avant!

Prenez confiance en vous, en votre individualité, vos valeurs, vos croyances et foncez!

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec l'idée d'apposer une "étiquette".
SAUF QUE, j'aime d'autant plus une étiquette POSITIVE qu'une étiquette négative! 😉

Je vous offre GRACIEUSEMENT des termes à choisir:

Mère Instinct
Mère Artiste
Mère Nature
Mère Intuition
Mère Sportive
Mère Flair (il sonne bien celui là!)
Mère Ingénieuse
Mère Pulsion
Mère Impulsion
Mère "Feeling"
Mère Sentimentale (ça je pense que c'est moi!)
Mère Perspicace
Mère Finesse
Mère Sensation
Mère Illumination
Mère Sensation
Mère Psychologie
Mère Connaissance
Mère Inspiration
Mère Éclairée
Mère Découverte
Mère Inventive
Mère Astucieuse
Mère Innovatrice
Mère Exploratrice
Mère Reconnaissante
Mère Téméraire
Mère Révolutionnaire
Mère Originale
Mère Novatrice
Mère Humoristique

Servez-vous!
C'est gratuit!
Pis ça me fait plaisir! 😉

Mais surtout, SURTOUT (je l'ai mis en majuscule tellement c'est important! S'pas des farces là!) Rappellez-vous que nous somme toutes des Mères Cœur au fond de nous.

😊❤️🌺

jeudi 31 juillet 2014

Une histoire d'amour!

Une histoire de persévérance.

Hier soir une inconnue m'a fait parvenir, par messagerie privée des insultes. J'ai eu l'impression que c'était un compte piraté ou frauduleux. J'ai même cru que c'était ses enfants ados qui s'ennuyaient.

Un "niaiseuse" par ici.

Y'avait rien de bien inquiétant. En ayant un compte Facebook, en s'inscrivant sur des groupes, en ayant une page publique, faut s'attendre à croiser toute sorte de gens.

Un "t'es conne" par là!

Les gens méchants sont méchants. Des fois, faut pas chercher à les comprendre. Faut juste aller de l'avant. Des fois y'en a pas de réponses.

Un "conne sans additifs" de plus.
Celui là chu pas trop certaine de savoir ce que le "sans additif" apporte de plus à l'insulte!?

En ayant en tête que la dite Madame n'était pas ce qu'elle prétendait être, j'ai décidé de riposter. À ma façon. Je sais, ça l'air bizarre. Je dois vous avouer que je ne sais pas trop pourquoi mon cerveau s'est lancé là-dedans. C'est dans ses habitudes de faire des trucs étranges. Il me surprend de moins en moins.

Je lui ai servi un " Insulter les gens gratuitement, c'est comme se créer une armure pour cacher son insécurité. Tu sembles triste et malheureuse. Tu cherches à faire réagir les gens pour échapper à ta douleur".

Un bon vieux "va te faire foutre"!

J'ajoute "Tu ressens de la frustration on dirait. Tu veux m'en parler?"

Elle me décoche un "t'es une vraie conne"!

J'enligne sur "Si tu avais des activités constructives, tu aurais peut-être moins envie de souffrir" et sur "Allez, ne te cache pas derrière ce compte Facebook, découvre toi"!

La discussion se termine ici. Par un drôle hasard, j'apprend que la dite Madame existe bel et bien. Que la dite Madame en arrache à ses heures. Que la dites Madame l'a pas facile dans la vie. Que la dite Madame dois souffrir en titi.

Qu'à cela ne tienne, tel 🌈💜un câlinours peace and love💜🌈, je l'attaque d'amour et je ferai cesser la guerre.

Ce matin, je lui écris.
Je commence mon texte par son prénom. Je lui dis qu'elle peut me traiter de tous les noms qu'elle veut, moi ça me dérange pas. En fait, ça ne m'impressionne pas du tout. Y paraît que tu l'as pas facile ma Madame et que malgré tout, je te souhaite de trouver toute l'aide que tu as besoin.

BOUM!!!

Eh ben... Croyez-le où non. Ma Madame m'a répondue! 😳😳😳

"merci, je suis désolé, mais ça ne change rien au fait que j'ai un problème"

Vite comme ça, je pense que j'ai gagné ma guerre....

❤️😊🌺

lundi 28 juillet 2014

Effets secondaires! Ah... Pis tertiaires...

Prendre des anti-dépresseurs c'est acceptés certains effets secondaires en échange d'effets bénéfiques (tsé comme... Je sais pas là! Au hasard: l'envie de vivre!

Dans mon cas, l'effet secondaire persistant est: la transpiration EXCESSIVE.

EXXX-CESSS-SIVEEEEE exposant 10 à la 23!
Une MOLE de gouttelettes...

J'ai fais, soit dit en passant, l'acquisition d'un MA-GNI-FI-QUE éventail espagnol avec étui en cuire afin de le trimbaler partout. Mes gentilles collègues de travail à l'aube de la ménopause en sont jalouse! Huhuhu 😁

Bref, cette transpiration EXCESSIVE, donne lieu à des situations adorablement gênantes:

Lui: Oh eille! On dirait que tu as une tâche d'huile sur ton chandail!
Moi: Oh... Euhm... Oui, je vois... En fait c'est que j'ai chaud... et...
Lui: Non, je parle dans ton dos... De la graisse de voiture peut être.
Moi: Non... Huhuhu... Il y a de forte chance que se soit... Euhm... De la transpiration. Tu sais, avec un petit verre de vin...
Lui: T'es sûre? Parce que c'est foncée et...
Moi: Oui, c'est l'effet secondaire de ma médication... Et...
Lui: Parce que...
Moi: TRANSPIRATION. Crois moi! Transpiration...

😊🌺❤️

jeudi 10 juillet 2014

Parle, parle, jase, jase... FLASH!

Hier soir, j'étais chez ma cousine et son amoureux.
Hier soir, on a pas mal jasé.
Hier soir, on a discuter de faire des enfants.

(ben... de DEVENIR parents là! Pas de les "faire" là là...)

Hier soir on a discuté de CHOISIR, librement, en étant sain de corps et d'esprit, de NE PAS devenir parents.

Je trouve ça difficile être parent. Pis on m'a dit:" Si ton but était de me convaincre d'en avoir: tu t'y prend mal!"

C'était pas méchant. Ça m'a fait bien rire en fait.
Comme d'hab. j'ai réfléchi... À moi. Longtemps!

Pis en me couchant BANG -> FLASH 
J'ai eu une révélation.

En me levant ce matin, je lui ai écrit ça:



Hier en allant au lit, j'ai eu un flash. Pis je me suis dit que j'allais te l'écrire ce matin.

Avoir des enfants c'est difficile. On a peur qu'il lui arrive quelque chose, qu'il tombe malade, qu'il se blesse, qu'il pleure... On se questionne, on cherche, on fait des recherches, on fait des essais pis une tonne d'erreur. On se trompe, on s'en veut...

On soupir, on est tanné, on veut le calme, on veut la paix, on discute, on marchande, on console, on pleure un peu avec eux, on s'en veut...

On répète, on recommence, on répète, on recommence, on répète, on recommence, on s'en veut...

On ferme les yeux quand on voit qu'il va tomber et que c'est inévitable, on a le cœur qui se serre quand on l'entend pleurer, on s'en veut...

On est triste quand le souper est pas bon, quand il veut juste des croquettes de poulet, pis qu'il fini par prendre 3 yogourts en dessert, on s'en veut...

On l'aime pas le petit gars qui vient de lui faire un bobo, on a envie de le frapper le petit gars qui vient de lui faire un bobo, pis on console notre coco, on s'en veut...

On a peur d'être une mauvaise mère, on a peur de ne pas être à la hauteur, on a peur de pas être aimer, on s'en veut...

On s'en veut de s'en vouloir.

Puis, le coco, la première chose qu'il fait en se levant, c'est venir te réveiller, pour commencer la journée. Quand tu descends, pis que ton bébé-fille te voit pour la première fois, elle sourit. Quand tu dis "Titi", elle sourit. Quand tu vas les rejoindre au parc, il est heureux de te voir, pis pour te le démontrer, il court vers toi, le sourire aux lèvres, pour te sauter dans les bras, pour te faire un câlin. Même si ça fait juste une heure que tu l'as pas vu. Il est juste content de partager un moment avec toi. De te montrer qu'il peut grimper dans les jeux de grands. Quand tu vas les rejoindre au chalet, après 3 jours sans les voir, ils sont heureux de te voir.

Il a envie de te raconter tout ce qu'il a fait. Il veut partager ses moments avec toi.

Elle, quand tu fais des bruits de pètes elle trouve ça TELLEMENT drôle.

Elle s'en fout de tes peurs, de tes angoisses, de tes questionnements, de tes hésitations...

Elle s'en fou de tes erreurs, de tes malheurs, de tes problèmes...

Ils s'en fou....

Pour eux, t'es la meilleure maman du monde.
Pour eux, t'es la meilleure maman qu'ils ont eu.
Pour eux, t'es la meilleure.

Pis un moment donné, ton plus vieux veut te dire un secret. De même. Gratuit. Pis là, quand tu te penches à sa hauteur, il te dit "Je t'aime!".

vendredi 4 juillet 2014

Pato./Resto/lolos

C'est l'histoire d'une pato. D'un resto, de seins pis de malentendus...

Tsé moi pis l'allaitement.
Je vous l'ai déjà dit: C'EST UN CHOIX PERSONNEL.

Allaiter c'est naturel, c'est beau, c'est bien.

----------
CECI DIT: Plusieurs articles sur une jeune maman qui a allaiter à une pato. (Nom commun pour pataugeoire!) du quartier Rosemont à Montréal circule. On lui a demandé d'arrêter. Ça l'a choqué. Elle est partis. Elle a décidé de manifester sa colère, en organisant un rassemblement/allaitement publique avec d'autres mamans à la pato.! Ainsi que l'autre histoire précédente de la maman qui s'est fait offrir un linge à vaisselle au resto pour la couvrir pendant l'allaitement de son bébé.

J'ai envie de donner mon opinion sur le problème. Parce que je crois que les gens ne vont pas assez en profondeur et on s'en sort pas là.

Le problème c'est pas l'allaitement en publique. Le problème c'est pas la pato. ou les employés de la ville. Le problème c'est pas l'ignorance de l'employé ou des gens en générale. Le problème c'est pas l'allaitement tout court.

On réglera pas la chÔses en organisant un regroupement autour de la piscine.

Comme j'ai déjà dit: J'ai pas été manger des mangues en groupe sur le gazon de ma voisine parce qu'elle m'avait jadis dit ne pas aimer les mangues.

Bon oui extrême, mais c'est juste pour vulgariser la chÔses.

Le problème c'est le malentendu et l'exercice de conscience que les gens feront pas.

Je trouve ça SUPER POCHE qu'une femme/maman se fasse dire d'arrêter d'allaiter.
Je trouve ça beau.
Je trouve ça naturel.
Je les trouve bonnes.

C'est vraiment plate ce qu'elles se sont fait dire.

SAUF QUE CERTAINS DÉTAILS ÉCHAPPENT AUX GENS:

On s'entend pour dire que le sauveteur et la serveuse faisaient preuve d'une profonde IGNORANCE. Le sauveteur et la serveuse, en plus d'être fort probablement jeune, sans enfants, ils connaissent QUE DALLE en seins (pour le sauveteur surtout... À part pour les tripoter!) ou en allaitement!

Les employés ne représentent pas FORCÉMENT la philosophie de leur employeur (même si dans un monde parfait...bla bla bla!)

C'est beau le soutient entre femmes (je trouve ça si rare des fois!!!). Manifester, des fois c'est nécessaire. Sauf que là, le savent-elles qu'elles vont manifester, sur un lieux publique, dans un parc, près d'une pato. pour une erreur de jugement d'un tit gars de 16-17 ans????

Je le répète: allaiter c'est beau, c'est bien, c'est naturel pis c'est un choix personnel.

Quand j'ai dit ça, des amies m'ont répondue: "tsé chu "freak" de l'allaitement, mais allaiter un enfant de deux ans??? ARK! Qui est en âge de le demander?? ARK!!! Allaiter les deux enfants en même temps ARK!!!!".

Ces commentaires, de femmes qui s'avouent "pro-allaitement-mais-pas-trop-quand-même" sont des JUGEMENTS de femmes qui allaitent, à une autre femme qui allaite.

JE TROUVE ÇA TERRIBLE!!!!!
UNE FEMME/MAMAN NE DEVRAIT JAMAIS JUGER UNE AUTRE FEMME/MAMAN!

Pis en plus, c'est même pas ça le fond du problème de la pato./resto/lolos!!!!

Le fond du problème, c'est que:

Une femme/maman ne devrait jamais JAMAIS exécuter des actions, qui correspondent à ses choix, ses valeurs, ses envies, ses croyances, SON BONHEUR ainsi que celui de sa famille en ayant, comme épée de Damoclès, la peur.

La peur de se faire juger.
La peur d'être incomprise.
La peur de se faire niaiser.
La peur d'être la seule à le faire.
La peur de se faire chicaner.
La peur de ne pas se faire aimer.
La peur de se faire engueuler.
La peur de faire rire d'elle.
La peur d'être poche.
...

La peur, vous empêche, de profiter sainement et sereinement de vos actions.

Si vous avez PEUR, il est ÉVIDENT, que vous allez répondre sur la DÉFENSIVE, que vous allez tenter de vous DÉFENDRE.

Je vous donne un exemple concret: Je suis assise sur mon banc de parc. Je mange ma crème glacée au chocolat (ben oui... Encore elle!). Un col bleu qui plante un arbre, s'approche pis me dit "Eille toé!".

(lol full cliché mon affaire... S'pas grave... Je continu!)

Fait que, "Eille toé, tu devrais aller manger ta crème glacée sur le trottoirs!"

Moi qui pense que c'est juste un col bleu. Qu'il a pas d'autorité sur moi. Il est pas interdit de manger au parc. Il est pas interdit de manger tout court. Il est juste IGNORANT (et euh... Con!)

Moi: "euh non. Va t'en et laisse moi tranquille!"

------------

Ce que je veux dire là, c'est que les femmes qui allaitent, à la base, ne devrait pas avoir l'impression de commettre un geste interdit. Parce que, en fin du compte, elles ne peuvent avoir aucun contrôle sur ce que les gens pensent, disent et font.

Elles ont le droit d'allaiter, où elles veulent, le nombres d'enfants qu'elles veulent, avec le nombres de seins (?!) qu'elles veulent et aussi longtemps que les enfants le veulent.

Sauf que: les autres ont [malheureusement] le droit d'être aussi cons qu'il le peuvent.

----------

Assumer ses actes, c'est "Se considérer comme solidaire d'un état, d'une situation, d'un acte et en accepter les conséquences".

ACCEPTER LES CONSÉQUENCES: ça peux-tu être consciente des choix des autres qui sont différents des nôtres et les RESPECTER???

----------

LES FEMMES/MAMANS, les femmes qui allaitent, les pro-allaitement-mais-pas-trop-quand-même, ah pis TOUT LE MONDE tant qu'à y être: devrait agir avec ASSERTIVITÉ.

Assertivité???

L’assertivité est considérée comme l’art de faire passer un message difficile sans passivité mais aussi sans agressivité.

Sans agression, domination, soumission ou manipulations.

Tout ça pour une histoire de pato./resto/lolos.








dimanche 29 juin 2014

Mon lit/canot de sauvetage!

Le lit.
"ZE" meuble qui aide à traverser la dépression.
Mon canot de sauvetage.

Au début, tu réussis encore à le quitter le matin, avec pour seul objectif d'y retourner dès que la journée sera terminée. Tu y vas quasiment en courant. Tu fais presque un SUPER plongeon. Pis tu te laisse t'enfoncer dans le matelas. Tu tires la couverture jusqu'en haut des oreilles. Histoire de plus t'entendre être triste. Tu fermes tes yeux. Tu dors pas vraiment, mais t'es pas réveillé non plus. T'es comme dans un état second ou tu fantasmes sur un univers où tu souffres pas.

Un moment donné tu arrives pu à sortir de là. T'as pas envie. T'aime mieux être dans ton état second. Tu regardes ton tit bout de ciel dans ta fenêtre. T'arrives même pas à trouver qu'il fait beau dehors.

Quand t'es chanceuse tu reçois la visite de ton tit minou. Pis là t'as beau avoir l'impression d'être une moins que rien, y'a encore une seule affaire que tu réussis à merveilles: gratter sa bédaine. Lui, il s'en fou de ton état. Il te trouve championne. Pis ça te fait du bien.

Dans ton lit, y'a personne qui te dit que tu as l'air épuisé. Y'a personne qui te demande si t'es certaine que ça va. Y'a personne qui te dit d'aller prendre une marche parce que ça va te faire du bien. Que tu manges peut-être pas assez, que tu  dors trop, que tu aurais besoin de lire, des capsules de fer...

Y'arrives un moment ou tu veux plus en sortir. T'as l'impression que t'es à l'abri. Tu veux juste te mélanger aux strings de ton matelas, pis disparaître dans ton sommier. Ça doit être ben plus l'fun être un matelas.

Si au moins ça pouvait être une jambe de cassée: Personne te dirais de bouger. Si au moins c'était une migraine: personne te dirais d'ouvrir tes rideaux. Si au moins c'était une gastro: Personne te dirais que tu manges pas assez.

Encore mieux: une jambe-migraineuse-qui-fait-du-vomis-cassé!!!!

Ton cerveau mélange les affaires. Sauf qu'il y a toujours une minuscule miette de rationnel. Y'a une tite voix qui te dit au fond que... Ça te fait peut-être pas autant de bien qu'il te laisse croire ton cerveau malade.

Tu finis par l'entendre la tite voix. Un moment donner, tu finis par croire en toi. Tu réalises que tu aimerais ça redevenir qui tu étais.

Y'a une cr*ss de job qui t'attends.
Va falloir que tu sortes de ton lit.
Va falloir affronter deux ou trois problèmes.

Mais la vie c'est ben mieux quand t'es rétablie, que quand tu souhaites être un sommier!!!

Une bulle au cerveau (pleins de caca! lol lisez, vous allez comprendre!!!)

Ahahahaha je viens d'avoir une bulle au cerveau là là!

(✳️Note: Mon cerveau est constitué de 95% de mousse!)

"La Vie" (avec un "V" majuscule tsé!) a une fâcheuse tendance à me faire des minis-jambettes qui me donne de GIGA-Leçons.

Depuis mon rétablissement, de gros murs de briques que je m'étais érigés, tombent un à un et me libèrent d'un poids énorme. Ça l'air qu'on pourrait appeller ça "lâcher prise".

J'ai toujours voulu "lâcher prise"! Tout le monde me disait "Cath, lâche prise!". Oh que je voulais. Je me disais qu'à force de me le répéter ça allait m'arriver. Ben non. Pas dans mon cas: faut je fasse des "CHEMINEMENTS"! C'est long, pis c'est difficile!

Des fois, "La Vie" te donnes un coup de main.

Par exemple, juste avant d'accoucher de mon deuxième bébé. Mon fils a attrapé la gastro (yeurk! Je sais!!!). Je pense que je vous entend dire "Où va-t-elle avec sa gastro?"!

MENUTE! Vous allez comprendre!!!

Après un GIGA caca LIQUIDE (lol! Je vous taquine là!) j'ai poussé un soupir. J'étais découragée à l'idée de devoir affronter une épreuve (mon T.A.G qui me dit ça là!)

Mon tit-loup était debout dans le salon à me jeter un regard de enlèves-moi-ça-O.P.C! Pis moi j'étais debout devant lui avec ma face de comment-je-fais-ça-sans-en-mettre-partout-sur-le-plancher???

Ça fait que je suis figé là, sur place, en train de me creuser la tête à essayer de trouver LA MEILLEURE FAÇON de changer une couche plein de caca liquide.

Finalement, j'me dit d'la marde (lol full concept!!!) je vais juste faire mon possible. De toute façon l'important c'est le résultat, peu importe si je dois laver mon plancher: je dois juste enlever cette couche pour mon fils!!!

La voyez vous la leçon???

💛JUSTE FAIRE MON POSSIBLE!!!

Tsé, y'en a pour qui sa reste pas dans couche, pis y'en a pour qui y'a juste pas de couche!!! EN BOUT DE LIGNE, on doit tous nettoyer et enlever du caca, peut importe comment.

C'est là, à ce moment exact que le mur "Les-parents-doivent-faire-les-choses-de-la-meilleur-façon-possible" que je m'étais MOI-MÊME CONSTRUIT est tombé.

C'est là que j'ai LÂCHER PRISE.
Bon, c'était juste UN chapitre parmi tant d'autres encore qui attendent d'être démolis. Un à la fois.
Je vais y arriver!

Je l'appelle MÔsieur TAG!

T.A.G.
Trouble d'anxiété généralisé.

Qu'est-ce que c'est?
Ça fait quoi?

Une maudite maladie mentale.
Ça fait chier!

Bon sans rire, c'est mon cerveau qui est mélangé. L'humain sous sa forme primitive, avait besoin du stresse, de l'anxiété et de l'adrénaline pour survivre. Dans le sens de...

Moi femme primitive cherche fruits dans caverne sombre.
Moi pas sûre de savoir quoi trouver (*stresse primitif*).
Moi corps primitif préparer pour fuir (*anxiété primitive*)
Moi tomber sur chat sauvage dents longues.
Moi fuir à toutes jambes (*adrénaline primitive*)

(Oui je sais des fruits ça poussent sûrement pas dans les cavernes, mais bon c'est pas ça le fond du message là là là!)

AUJOURD'HUI, dans notre MAGNIFIQUE société moderne, le chat sauvage aux dents longues pourrait être remplacé par... Oufff... Dans mon cas par exemple, la PERFORMANCE. Je suis perfectionniste. Pis ça me tue.

Mon cerveau malade et mélangé m'envoie constamment un message qui me dit "soit CONSTAMMENT sur tes gardes! Tu ne sais JAMAIS ce qui peut t'arriver. Tu DOIS être TOUJOURS prête à vivre le pire!"!

Chiant hein?!
Ouais.... SUPER chiant.

Voilà.
Concrètement, je crois ressentir un stresse équivalent à celui que des gens pas malade ressentent les matins d'examens d'un cours pas super facile pour lequel tu es pas certaine d'avoir assez étudié.
Ce stresse.
Tout le temps.
Du levé au couché.

Physiquement, ça doit s'apparenter dans mon cas, à un café de trop. Des tremblements dans les mains, des sueurs, du mal à respirer, une pression à l'estomac, de la tension dans les muscles. Tsé dans l'fond, mon corps se prépare sans arrêt à fuir le chat sauvage aux dents longues!!!

Pénible?
TOTALEMENT.
En période plus sensible (*toux*) SPM (*toux*), l'anxiété peut s'exacerber. Je peux me sentir complètement envahie et je dois avouer que ça me rend triste, impatiente et de mauvaise humeur.

De plus, l'anxiété te pousse naturellement à ne pas agir. Elle te coule littéralement les pieds dans le béton. Pour arriver à s'en sortir, on doit pousser notre cerveau mélangé à commettre des gestes CONTRE la nature même de l'anxiété: On doit sortir et bouger. Faire une simple activité devient un combat. Chaque fois.

L'anxiété, est pire depuis que j'ai des enfants. Je me sens responsable de deux personnes de plus. Alors, je crois que c'est normal.

La médication? Oui ça aide, mais les symptômes et les craintes sont toujours là. La médication nous aide à prendre du recul et à remettre les chose en perspective: oui tu es nerveuse, mais IL N'Y A PAS DE CHAT SAUVAGE AUX DENTS LONGUES! La thérapie! Pas n'importe laquelle là! Non non non: la TCC ou Thérapie Cognitivo-Comportementale! Défaire des "mécanismes"!

La meilleur façon est de persévérer, j'imagine.
Briser ce béton là, à chaque fois.
Mon cerveau mélangé, va peut être comprend le bon chemin.

Eille toi, chu sur Facebook aussi!!!

Comme l'idée est de "partager la bonne nouvelle", ben me suis dis que j'allais rejoindre du monde par là aussi.

Fais que, vient-en:

https://www.facebook.com/pages/Les-secrets-de-Catherine-Chuuut/679124538827940

lundi 16 juin 2014

Comment j'ai su que j'allais MIEUX!!!!!


Au début de ma seconde grossesse, au plus profond de ma dépression, au plus noire de mes pensées. La chÔse qui se rapprochait le plus d'une TERRIBLE torture dans ma réalité de maman en incapacité ce résumait à: Aller au parc.
(*musique de dévoilement surprise*)

J'avais l'impression de:
- Amener mon fils vers une mort certaine (en jouant dans les structures);
- Être une mère nulle a chié, en me comparant aux autres de façon malsaine (et inutile!);
- Avoir une peur incontrôlable de perdre quelque chose. Tsé... un sceau et une pelle du dolorama = ben précieux et GROSSE valeur sentimentale( euh NOT!);
- Mon impression d'INAPTitude face aux relations sociales (shit!! Mon fils s'est fait frappé par un autre enfant... Faut pas je pleure, faut pas je pleure. NON Catherine! Cet enfant ne mérite pas le coup de point dans face que ton système-émotif-précaire a envie de lui foutre!!!)
- Et le dernier (et non le moindre!!!!): mon incroyable envie d'envoyer chier tout le monde!

Donc, j'ai accompli une liste de réussites que je voulais vous partager:
1- J'ai eu envie d'aller au parc (wow! Quand même!)
     a) Sans mon chum.
     b) Avec les deux enfants.
     c) Sans loooongue préparation et récapitulation.
2- J'avais hâte.
3- Mon fils s'est mis à courir loin loin loin de moi et j'ai pas capoté (Il était toujours à vue!)
4- Il s'est fait tapé par un tit gars. Il est venu me le dire tout de suite:
      a) Il est plein de ressources mon bonhomme!
      b) J'ai su exactement quoi lui dire : "C'est pas gentil ça. Tu lui as dit que tu aimais pas ça? Tu es pas obligé de jouer avec lui s'il est méchant. Tu sais mon coco, tu as le droit d'avoir du plaisir au parc!
      c) J'en avais rien à cirer du petit maudit (bah! Je reste une mère quand même!)
      d) J'en avais rien à cirer de ses parents qui ont rien vu!
5- J'ai pas capoté quand les jouets de sable se sont mélangés aux autres. Ni même quand les autres enfants ont joué avec les nôtres.
6- J'ai réussi à avoir du plaisir.
7- J'ai réussis à jaser avec d'autres parents, bon... Pas longtemps, je reste fidèle à moi-même.
8- Je ne me suis pas comparé aux autres mamans. Parce que j'ai réalisé que mes enfants sont HEUREUX avec moi. Parce que j'ai réussis à trouver MA PLACE dans mon rôle de maman. Parce que JE SUIS FIDÈLE À QUI JE SUIS et à mes valeurs. Parce que je ne ressens pas le besoins de voir où je me situe comme femme par rapport aux autres...

Ça fait que, pour moi, ce sont d'énormes réussites. Un exemple flagrant que je suis maintenant sur la bonne voie. Que j'ai réussi à remonter la pente.
Je dis pas que je suis guéri. J'utiliserais plus le terme RÉTABLIE. Néanmoins, il est évident pour moi que j'ai d'incroyables capacités. Elle sont là!!!

Et l'avenir me fait beaucoup moins peur aujourd'hui!


(*pétage de bretelles*)

vendredi 13 juin 2014

"Va prendre une marche, ça va te faire du bien!" Euh au pire? va chier???

Une dépression-majeure c'est quoi?

Bon en mes mots...

C'est chiant.
C'est long.
C'est une cr*ss de job pour s'en sortir.
C'est pénible pour toi, mais pour ta famille aussi.
Ça l'air terrible quand tu es dedans.
Ça l'air stupide une fois rétablie.

Sérieusement, arriver à s'en sortir, c'est une MÉGA victoire!!! Non mais, pensez-y un peu: ton cerveau, tsé l'organe qui contrôle ton corps, t'envoie comme message que tu es triste, que tu vaut rien, que tu es laide, que tu es épuisé, que tu mérites pas de bouger, que tu mérites pas de te laver!!!

Une amie te dit "va prendre une marche, ça va te faire du bien!"
Pis là... Ton Doc te dis "va prendre une marche, ça va te faire du bien!"
Pis là... Ta mère te dit "va prendre une marche, ça va te faire du bien!"
Pis là.... Ton chum te dit "va prendre une marche, ça va te faire du bien!"
Pis là... Ton psychologue te dit "va prendre une marche, ça va te faire du bien!"
Pis là.... Ton psychiatre te dit "va prendre une marche, ça va te faire du bien!"

ahhhhh allez donc tous manger un char de bouette! Sérieux! Vous en connaissez quoi vous de la dépression hein???

Si ça aidait AUTANT marcher, les facteurs souffriraient JAMAIS de dépression!!! Sérieux!

Un après-midi, tu te lèves, tu sors pis tu vas marcher dehors. C'est d'la crotte. C'est poche. Ça te fait chier. Pas moyens de trouver sa cool. Tu vois pas de changements. C'est n'importe quoi. Ils avaient TOUS tord! Tu penses juste à revenir de VAUTRER dans ton lit/canot de sauvetage.

Sauf que tu es loin de ta maison.
Tsé... Ouf.... Deux bons coins de rue.
Avec l'énergie que tu as, tu es pas certaine de pouvoir revenir.

Ah ben... J'vais me rendre au parc, m'étendre dans le gazon... Juste le temps de reprendre mes forces et de pouvoir revenir à la maison. Je suis fatigué? Tant pis, je vais dormir icitte! Chu à boutte. Chu mal en dedans. Je suis en colère. Pis j'en ai rien à foutre du petit couple "HEUREUX" qui jouent avec leur chien!

Un moment donné tu reviens chez toi. Tu as trop envie de retrouver ton lit/canot de sauvetage.

Le lendemain, tu recommences le même manège. La même routine. Les mêmes émotions. De toute façon, tu as juste ça à faire: t'es en congé de maladie!

Au bout d'un certaines temps, tu finis par voir la marche comme un médicament qui goûte pas bon. C'est méchant en titi, mais en fin de journée, tu vois une toute petite différence. Une toute petit étincelle.

Une étincelle de bonheurs. C'est juste assez, pour mettre le feu à ta détermination des fois!





95% de mousse ou vous êtes remboursé! (S't'une blague!)

Je vous écrit ça d'Un doigt, mon bébé-fille fait dodo sur moi, pis j'aime ben ça les colleux des fois.

J'ai commencé à courir. Pas beaucoup, pas longtemps pas vite. Je le fais pour ma santé mentale précaire. Ça aide en ta.!

L'autre matin chu sorti courir. AVEC-PAS de musique dans les oreilles. Je procrastine sur le fait de recharger mon iPod. Sans raison. Chu de même.

S'pas une mauvaise chose. C'est comme quand j'ai appris à conduire ( à 26 ans!). J'avais besoin de concentration: j'éteignais toujours la radio.

Fais que avec-pas de musique, je me concentre plus sur mes pas, ma vitesse, ma respiration, mes épaules, mes bras, ça va, mes fesses qui se connaissent (lol je voulais juste mettre un tit punch comique au milieu de mon histoire! Juste pour rire là!)

Mon moi Courreuse s'améliore.
Mon cerveau bulle toujours de lui-même. Je vous l'jure! Il est fait de 95% de mousse! On m'a même dit, qu'il était fait en champagne! C'est beau hein?

DONC, en courant, me vient en tête une autre ANALOGIE D'LA VIE.
Je vous la partage!
Parce que j'vous aime!

J'arrêtais pas de regarder à gauche pis à droite. Les gens surtout. Est-ce qu'ils me regardent? Est-ce qu'ils m'encouragent? Est-ce qu'ils rient de moi?

Misère!!! C'était ben difficile. Les jambes suivaient pas. Le souffle non plus. Pas moyens de trouver mon rythme. Pas moyens de me sentir bien!

Et puis en tournant un coin de rue, je décide de me concentrer sur un point loin loin loin sur le trottoir. Un point où je voulais me rendre. Un but!

Sans blague: c'était super confortable. C'était facile. C'était ben plus simple de même! Tout c'est placé!

La voyez-vous venir là là???

Quand tu te concentres sur un but, sur ce que tu veux, sur un objectif qui te tiens à cœur, que tu oublis ce que les autres peuvent penser aujourd'hui, la vie coule toute seule avec simplicité!

AYOYE!
Ça fait quasiment mal à ma tête! lol

Entre temps, ma fille s'est réveillée, j'ai pu taper à deux doigts et à l'entendre forcer, je pense que je vais avoir un caca à changer! Y'é!

jeudi 12 juin 2014

Une pilule, une tite granule, une crème, une POMAAA-DEUH!


Anafranil, Bromazépam, Cymbalta, Diazepam, Effexor, Fluoxétine, Lorazepam, Norset, Pertofran, Prozac, Seroplex, Tofranil, Baldoxan, Xanax, Zolof et Zolpidem.

Une liste abrégée. Des dizaines de noms de molécules par lettre de l'alphabet. Autant de médicament, qu'il y a de cerveau malades.

Tu peux trouver ça cool à dire "Bromazépam", mais ça veut pas dire que c'est lui qui va t'aider. Il s'avère que c'est ton cerveau qui décide! Pas toi!

Je pourrais me lancer dans le débat sur les compagnies pharmaceutiques, les médicaments génériques, le gouvernement, les brevets qui empêchent les médicaments nécessaires d'être commercialisés...

Je pourrais! Je le ferai pas.
Parce que... J'ai passé à deux doigts d'avoir des pensées suicidaires. Parce que à ce moment là j'en avais rien à cirer de toute cette histoire là! Parce que tout ce que je voulais... C'est ALLER MIEUX.

J'ai choisi la médication! Je suis consciente que c'est pas tout le monde qui aurait pris la même décision. C'est correct! C'est pas grave! Je vous offre dans ce texte un exemple de processus pour trouver le bon "remède". L'ajustement, le temps, comment on se sent... L'augmentation et la diminution...

Entre mes deux grossesses, j'ai eu la chance de vivre une CRISE DE PANIQUE (c'est ce qu'on pourrait appeler un MOMENT CHARNIÈRE dans ma vie!). On m'a prescription un antidépresseur qui aide avec les crises panique, les phobies sociale et l'anxiété.

BOUM!
J'étais contente de le prendre. Ça m'a aidé. J'étais heureuse d'être fonctionnelle au boulot.

----------
PARENTHÈSES: J'adore mon boulot. J'adore mes collègues. J'adore mes supérieurs. J'ai fait un ÉNORME cheminement par rapport à ce sujet. J'ai grandi. J'ai mûri. Je suis devenue adulte et BANG mon boulot est arrivé dans ma vie. Au bon moment. Ma dépression n'avait aucunes racines dans mon travail! SÉRIEUX j'ai tellement eu d'autres défis dans ma vie, je peux ben avoir la paix dans cette sphère là non???
----------

-> Effexor 37,5 mg

Ma prescription. Ma molécule. Je le dis, par soucis de pédagogie. Allez pas chez le doc en disait que vous voulez la même affaire que moi. Ça va être bizarre. Votre doc va trouver quelque chose qui vous convient. Ce sera peut être le même.... Peut-être pas!

Je suis devenue enceinte. Une bébé VOULU, mais non planifiée. J'ai pas voulu arrêter mon antidépresseur. J'avais le spectre de ma première grossesse en tête. J'ai vite pris RV avec mon médecin de famille-HYPER-jeune-HYPER-sympathique. Il m'a rassuré et m'a suggéré de poursuivre la médication (ma décision!)

-> Effexor 150 mg

Ensuite, j'ai la chance de pouvoir rencontrer un psychiatre. Super suivi. À l'hôpital Ste-Justine. Je peux pas être au meilleur endroit. Même les assurances ont renoncées à une contre-expertise lorsque le nom de l'institution fut ajouté à mon dossier!

-> Effexor 187,5 mg

Rien. Je me rappelle avoir reçu un coup de fil d'une technicienne responsable de mon dossier à ma compagnie d'assurance. Elle voulait savoir où j'en étais avec la médication. J'étais dans un état à la limite du coma. À ce moment, avoir une conversation normale me demandais trop d'énergie. J'économisais les mots au maximum.

- Tech.: Bonjour, je suis Marie-Hélène Dupras-Lévesques (euh... Nom fictif!). Je voudrais savoir comment vous vous sentez aujourd'hui? Pire, mieux ou votre état est stable?
- Moi: Stable!
(*silence*)
- Tech.: euh...
(*son du malaise*)
- Tech.: Stable?
- Moi: Oui! Stable!
- Tech.: Donc... Ni mieux ni pire? Vous me dites.... Stable?
- Moi: C'est ça.

-> Effexor 225 mg

Stable.

-> Effexor 275 mg

Stable.

-> Effexor 300 mg

Ma guérison à commencé.

Les psychologues que j'ai rencontrés étaient tous étonnés de voir à quel point j'étais fonctionnelle avec cette quantité. C'est ce qui me fallait. C'est tout. Je me sentais super bien.

J'ai accouché.

-> Effexor 300 mg + Seroquel 50 mg

Un sédatif à effet prolongé. Je dormais pas entre les boires de mon bébé-fille. Je trainais une boule de douleur à l'estomac. C'était revenu. Le post-partum. Faut croire qu'on est plus sensible à cette période... EN PLUS.

Je remonte la pente.

-> Effexor 225 mg + Seroquel 25 mg

Ma recette.
Pour le moment!

Présentement, j'essaie d'être proactive. Je met donc toutes les chances de mon côtés afin d'offrir à mon cerveau-à-la-santé-précaire-et-fragile des vitamines et minéraux en bonne quantité en ingurgitant des multi-vitamines et des Oméga-3!

Pauvre cerveau, y faudrait pas qu'il ai à gérer des carences en plus.
Il s'en sortirait pas!



mercredi 11 juin 2014

"ZE" diagnostique! (Dx pour les intimes!)

"ZE" diagnostique: ou Dx pour les intimes.

Ça faisait trois mois que je parlais de mon humeur à mon obstétricienne. À chaque rendez-vous de grossesse.

Ça faisait trois mois qu'elle me donnait l'impression d'être réticente à m'offrir un congé maladie. Oui oui. C'est pas juste dans ma tête.

Je l'sais, parce qu'à ma grossesse précédente, j'avais passé 9 mois à lui demandé si c'était normale d'être aussi malheureuse, de pleurer autant.... Ça avait l'air que oui....

DONC ça faisait trois moi... Mon chum me suivait aux rendez-vous pour insister avec moi sur mes symptômes anormalement pénibles! Pour moi... Pour lui.... Pour tout le monde.

On fini par comprendre que c'est pas normale. On fini par se dire que je voulais pas juste une congé pour me reposer et vivre ma grossesse loin du travail. On fini par me donner un RV avec un psychiatre spécialisé en périnatalité.

Ouf....

UN PSYCHIATRE!

Le jour du RV tout ce que j'avais en tête c'est des hôpitaux psychiatriques, des chambre capitonnées, des lits de contention, des repas avec cuillères seulement... Une hospitalisation! Une médication qui rend neutre!

Devant l'hôpital, je capote sérieusement: Et si je n'avais absolument rien? Et si j'étais comme ça? Extrêmement malheureuse? Et si c'était pour être ça le reste de ma vie?

---------
Au bout d'à peine quelque phrase mon Dx tombe: dépression MAJEURE anténatale avec trouble d'anxiété généralisé!

BOUM! De même... Wow....

(*insérez ici le bruit du vent de soulagement qui a balayé le bureau*)

Je suis malade! Je ne suis pas une mauvaise mère! C'est pas de ma faute!
Sérieux merci!

Mais c'est pas tout! Un DIAGNOSTIQUE, c'est le point de départ pour aller mieux! C'est le point de départ pour guérir!

C'était le premier jour du reste de ma vie!!!!
Oui j'sais, elle est full clichée cette phrase là, mais c'est vraiment comme ça qu'on se sent! On a un but, un cr*ss de défi, une cr*ss de job, mais à partir de là ça peut juste aller mieux!

C'est clair!

lundi 9 juin 2014

Comment je fais? Ben.... Comme ça....


J'ai envie de vous partager ce que j'ai fais. Je dis pas que c'est ce que tout le monde devrait faire. Je dis pas que je suis GÉNIALE (ben... Un peu mais bon... Pas à cause de ça!), mais ça peut vous donner une piste de réflexion! ;)

Mes parents m'ont élevé en me préparant à la vie comme si elle était un combat perpétuel. Bon, diagnostique numéro 1 : anxiété généralisé! ;) (je me suis donné le droit d'être fâché après eux! Aujourd'hui je comprend qu'ils ont fait leur possible!)

Bref, il pleut, il vente, il fait noir, sort pas, c'est pas assez, c'est trop... Voilà!

Je sais pas si vous l'savez, mais c'est lourd à porter tout ça! Un jour j'en ai eu assez! Pis j'ai commencé à me donner le droit de "ABC": Le droit d'être triste, fâché, fatiguée, niaiseuse, directe, de me tromper, de faire des erreurs, de me corriger, de m'améliorer, d'apprendre, de m'excuser... De RIRE, de M´AMUSER, d'être HEUREUSE!

Ça m'a enlevé beaucoup de pression! J'ai réalisé que je pouvais mener MA VIE comme je le voulais! Wow GIGA révélation!

Et puis, j'ai voulu me donner le droit de voir que du positif. J'ai pas des "problèmes" j'ai des "défis" par exemple! Je suis pas "obligé d'aller travailler" je "choisi d'aller travailler"!

En faisant ça par exemple, j'ai choisi de donner les mêmes droits aux autres! Ça fait que, quand quelqu'un trouve mon idée "stupide" ben je me dis c'est correcte! C'est pas grave! Si ça peut lui faire du bien tant mieux... Mais moi je continue! ;)

Y'a des gens dans le monde qui sont juste "PAS CAPABLE"! Pas capable de toute pis de rien! De même... Sans raison! Pis ben ceux là JE M'EN CAL*SSE!"

Dans le sens de je m'en fou, moi je veux aller de l'avant quand même! Je le dis pas à voix haute là! Je le dis dans ma tête! Juste une phrase pour me remettre l'esprit pro actif!

Quand j'ai choisi de faire mon "revirement positif" ça pas toujours été facile. C'est comme du cardio de cerveau! Des fois tu l'as pas du tout, des fois c'est long pis un moment donné ça devient presque naturel! C'est pas parfait! Y'a rien de parfait!

Bref je vous offre une anecdote avec mon fils de 3 ans (il s'appelle Arthur! Pis y'e drôle!). Je trouve que ça résume bien ma "technique"!

- Arthur: Tu as des gros seins! Je veux voir!
(Il regarde par le col de mon chandail!)
- Arthur: plus tard il vont s'en aller là!
(Il pointe vers le haut!)
- Moi: Hmmm... Ils risquent plus d'aller là!
(Je pointe vers le bas!)
- Arthur: Ahhh... Poufoi?
(Je prends sa tête entre mes mains et la pose sur mon cœur...)
- Moi: parce que ça rend les câlins beaucoup plus confortable!

P.s #1 C'est pas tout le monde qui peuvent comprendre! C'est correcte. C'est pas grave.

P.s #2 Par exemple, deux collègues ont passé 20 minutes au bureau à essayer de m'expliquer que ça se pouvait pas que j'ai jamais de problèmes (tsé mes "défis" là...)! Des fois quand ça dort, ça veut pas être réveillé! ;)

P.s #3 Dans l'fond c'est juste une question de perception!

P.s. #4 Pis des fois dans la vie, ben... Y'en a pas de raisons!

lundi 2 juin 2014

Le lait, le lait! S'pas une raison pour se faire mal!!!

L'allaitement.
Ouf...
Qui parle grossesse, maternité, défi, bébé .... Parle inévitablement aussi D'ALLAITEMENT.

Comment aborder le sujet de l'allaitement sans créer de débat incendiaire?
Sans donner l'envie à d'autres femmes/mamans de venir me convaincre?
De donner l'envie à d'autres femmes/mamans de me démontrer que j'ai tord?
Sans donner l'envie à d'autres femmes de me juger?

Aujourd'hui, en 2014, le sujet de l'allaitement vs biberon est un sujet HYPER délicat. Ça démontre un véritable problème de société, de femmes-mamans.

Je vous le dit, en 2014 une femme/ maman ne devrait jamais (JAMAIS!) se sentir coupable.

Une femme/maman ne devrait jamais (JAMAIS!) juger une autre femme/maman!

Comment décortiquer ce sujet épineux?????

1- En partageant mon HUMBLE avis sur le sujet en générale:

- allaiter c'est bien.
- une femme/maman qui allaite c'est beau.
- allaiter c'est difficile.
- une femme/maman qui choisi d'allaiter et qui pose un jugement envers une autre femme/maman qui choisi le biberon ça me dit :"Je suis INSÉCURE face à mon choix. Je trouve ça DIFFICILE des fois! Je ne sais pas ce qui me pousse à continuer! Je suis épuisé! Je te vois avec ton biberon, je me sens encore moins sûre de moi face à ma décision. VITE JE VEUX ME PROTÉGER POUR NE PAS SOUFFRIR! Alors je te juge, afin de ME convaincre que j'ai fais le bon choix!".
- une femme/maman qui JUGE (peu importe le sujet) fait preuve d'une PROFONDE ignorance!

Voilà. Je l'ai dit!

2- Ensuite, toujours dans l'optique de, "Comment aborder le sujet?" Je vais vous partager mon HUMBLE avis sur ce que certaines personnes appelle "la mafia de l'allaitement"!:

- aider les femmes/mamans à allaiter c'est bien.
- informer sur l'allaitement c'est bien.
- enseigner le mieux les femmes/mamans c'est bien.
- leurs techniques pour y arriver sont POCHES.
- elle (la mafia là!) utilise la propagande pour rallier des gens. Toutes techniques de propagande est LÂCHE et démontre une profonde INSÉCURITÉ face à leur propre cause qui leur est chaud au cœur. Le but de la propagande, est de rallier le plus de gens possible à sa cause. Sans tenir compte des conséquences de leur propos.

3- toujours dans le même but, je vais vous parler RAPIDEMENT de la propagande utilisée en vous donnant des exemples concrets, vrais et vécus par moi-même. Parce que la meilleure façon de résister à la propagande et de faire SON PROPRE opinion est de la reconnaître rapidement:

- LA FABRICATION DE FAUX DOCUMENTS: Manipuler les informations. Un article de la revue "l'actualité" circule présentement sur internet et affirme que les avantages de l'allaitement ont été exagérés.
- LA PEUR: Cette technique est selon moi, la pire et la plus LÂCHE. On m'a dit (et j'y ai crue!) que les industries "mettent N'IMPORTE QUOI dans les formules de lait".
- APPEL À L'AUTORITÉ: le gouvernement, oui, mais aussi par les médias. Dans notre société MODERNE nous accordons beaucoup d'importance à nos vedettes. Tsé MAHEE PAIEMENT????
- EFFET MOUTONNIER: Les regroupements d'allaitements? Les soirées allaitement? L'humain, par définition, veut toujours se joindre à la MAJORITÉ. C'est inné.
- OBTENIR LA DÉSAPROBATION: Dire que le biberon est choisi par un groupe "non aimé" de la société. On m'a dit "les PAUVRES choisissent le biberon pour avoir l'air d'être plus riche et d'être en mesure d'acheter de la formule de lait".

C'est tout ce qui me vient en tête. L'idée n'était pas d'en faire la description COMPLÈTE, mais de vous trouver des exemples, afin de vous aider à faire l'exercice par vous même. Avec vos propres expériences et vous aider à développer votre jugement.

4- Je poursuis avec MON expérience:

J'ai allaité une semaine mon premier né. Je savais pas comment faire. Je savais même pas comment on faisait pour prendre un bébé. Je savais même pas qu'un bébé pouvait téter en dormant. Une fois, il est resté 2 heures au sein. Je me suis blessé. Les deux seins. J'avais mal, je souffrais d'une dépression anténatale non-diagnostiqué, je trouvais ça long, je trouvais ça difficile, je trouvais sa plate, je trouvais ça exigent, j'avais pas le goût, je voulais retrouver mon corps...

BREF, j'aimais pas ça!

Je voulais arrêter. Je pleurais à chaque fois. J'ai chercher de l'aide auprès d'une marraine d'allaitement. Sa job est de t'encourager à poursuivre. Moi je voulais qu'on me recommande d'arrêter. J'étais pas aller chercher le soutient à la bonne place moi là!

J'ai choisi le biberon. J'ai pleuré chaque fois que je lui donnais. Si ça avait été de la M*RDE en bouteille, je ne me serais pas sentie PLUS cheap! Pendant un certains temps, j'était incapable de lui donner le boire tellement je culpabilisais.

J'avais cru aux arguments et j'avais l'impression d'abréger LA VIE de mon fils en lui donnant le biberon.

J'ai eu UNE MÉCHANTE JOB à faire pour comprend mes émotions confuses. Ça m'a pris un deuxième grossesse, un deuxième bébé, une dépression majeure, une thérapie, pour réaliser que... J'aimais pas ça. C'est tout. Je suis pas obligé. J'aime mieux le biberon. J'ai pas besoin de l'approbation de personne. C'est mon corps, c'est mon choix et... PERSONNE AURAIT FAIT MIEUX QUE MOI DANS MA SITUATION. PEU IMPORTE L'EXPÉRIENCE QU'ELLE A.

Aujourd'hui est-ce que je me fais juger? J'en sais rien... Je m'en fou.
En conclusion, es-tu POUR OU CONTRE l'allaitement? C'est une question qui devrait même pas se poser. C'est la même affaire que si je vous demandais si vous êtes pour ou contre LA CRÈME GLACÉE AU CHOCOLAT. c'est un choix. Ça se discute même pas!

C'est un débat stérile qui ne devrait même pas avoir lieu aujourd'hui.

Je suis CONTRE la façon dont elle (la mafia de l'allaitement là!) "désinforme" les femmes-mamans. Enceintes, nous sommes fragiles, épuisées, excitées, craintives mais on veut toutes faire de notre mieux et de donner le meilleur.

Et si le MEILLEUR c'était seulement être bien avec notre choix???

-------------
Je me permets d'insister sur cette phrase que j'ai écrite plus haut: Une femme/maman qui JUGE (peu importe le sujet) fait preuve d'une PROFONDE ignorance!

Allaitement ou biberon? Je m'en fou... Une chose est sûre: NE JUGEZ PAS UNE AUTRE FEMME/MAMAN! Nous devons nous soutenir dans notre réalité!
-------------

Secrètement, j'espère que cette article se rendra à "MA FRANCINE"! Tsé... Un retour d'ascenseur? Le karma! Tk... À suivre!

jeudi 29 mai 2014

"POUFOI?"

Parce que mon fils à 3 ans.
Parce que c'est probablement le mot que j'entend le plus souvent de sa bouche.
(Parce que ça veut dire "pourquoi"!)

CATHERINE, POURQUOI TE LIVRES-TU AVEC AUTANT DE TRANSPARENCE?????

Ayoye! Grosse question!!!
Ça fait que.... Ben grosse réponse!
Je vais vous donner le plus de raisons possibles, mais je crois qu'il y en a que je connaît pas encore. Peut être même que ses raisons vont changer en cours de route!

- Premièrement, parce que je suis SUPER gentille et généreuse! (lol!)
- Parce que je ne savais pas ce que c'était qu'une dépression ANTÉNATALE quand le diagnostique est tombé.
- Parce que je me suis sentie seule avec cette maladie.
- Parce que je trouve qu'il manquait d'informations et de références pour me guider.
- Parce que j'utilisais toujours des expressions neutres pour expliquer la raison de mon INTERMINABLE congé de maladie ("grosse fatigue", "Ahhh manque d'énergie", "vomissements sévères",...) pis ben... Je savais pu quoi dire!
- Parce que quand je disais autre chose que le mot "DÉPRESSION", ça me donnait l'impression de m'étouffent avec un bout de pain! Pis de ravaler une grosse boule de douleur.
- Parce que j'avais l'impression que ça laissait planer pleins de "?" à la fin des conversations. Ça faisait juste rendre les gens encore plus curieux et suspicieux. Ça m'obligeait à répondre plusieurs fois aux mêmes questions.... En le nommant ça met un point aux questions.
- Parce qu'en nommant la DÉPRESSION je la met au rang de maladie commune!
- Parce que ça me permet de prendre le contrôle sur ma guérison.
- Parce que ça ne doit pas être caché!
- Parce que ça existe POUR DE VRAI là!
- Parce que j'avais trop mal d'avoir honte.

Depuis que j'en parle, il y'a d'autres raisons qui se rajoutent et elles me poussent à continuer:

- Parce que plusieurs femmes m'ont dit merci.
- Parce que plusieurs femmes s'interrogent et on été consulté pour en avoir le cœur net.
- Parce que ça fait partie de moi.
- Parce que ça me fait étrangement, beaucoup de bien.

Là RASSUREZ-VOUS: c'est mon choix personnel d'en parler. Je ne crois pas que chaque personne souffrant de maladie mentale devrait en parler. Je ne crois pas que les gens devraient faire ce que je fais. Je ne poserai jamais de JUGEMENTS par rapport à cette action!

C'EST UN CHOIX PERSONNEL.

Je le fais, parce que j'ai envie de le faire.

POINT!

:)


mercredi 28 mai 2014

La vie, c'est comme conduire!

On est aller jouer chez ma sœur récemment. C'était l'anniversaire de mon neveu. On sentait l'soleil pis les hot-dog!

On a fait pas mal de char par contre. Mon cerveau a été obligé de spinner tout seul. Pis là, entre deux bout d'asphalte, j'ai eu une RÉVÉLATION. Me suis dit que je pouvais vous la partager.
J'ai DÉCOUVERT une analogie de la vie! Genre!

-------> La vie c'est comme conduire sur une autoroute à deux voies!

Pis là ben je m'explique. Comme en voiture, on part du point A pour se rendre au point B. On pogne notre vitesse. On est ben confo à 105! durant le trajet, on dépasse du monde qui vont pas assez vite, pis on se fait dépasser par du monde qui vont trop vite. Des fois faut changer de voie. Des fois faut revenir dans l'autre.

Pis un moment donner, on se fait coller pas un gros tata (lui ça pourrait être une mauvaise passe mettons, un tit bout difficile!). Tu choisi d'y faire des faux stop dans le nez. Idée de lui faire comprendre qu'il est pas correcte. Pis.... Ben y comprend pas! "DES FOIS, LE MONDE QUI DORT, VAUT MIEUX PAS LES RÉVEILLER!"

Pis tu catch que ça t'aide pas... Pis tu choisis de te respecter, de garder ton 105, pis de changer de voie. Pendant que tu retrouve ton rythme dans ta nouvelle voie, que tu découvre que tu es bien pis que t'a fais le bon choix.... Ben le tata il te dépasse!

Y'a de forte chance que le tata te fasses des grimaces, une face de "je-suis-découragé-de-toi"ou "tu-conduis-mal" ou le pire du pire, le SUMUM de l'insulte innocent "ah-c'est-une-femme"!
Mais toi, tu le regardes pas, tu y accordes pas d'importance, TU T'EN FOU: parce que TOI tu dois regarder en avant pour continuer d'avancer dans la bonne voie!

FIN

Non mais, c'est presque de la poésie mon affaire! Misère.... Rassurez-vous, je conduis pas souvent! ;)

mardi 27 mai 2014

Je suis une EXCELLENTE œnologue!

Sachez que le vin rouge s'agence TOUJOURS très bien avec les GoldFish!

Surtout en fin de soirée... Après la routine du dodo...

Homer?

Au plus noir de ma dépression, lors de ma deuxième grossesse, je suis resté assise sur mon sofa loooooongtemps. Tellement, que j'ai brisé les ressorts et on voit la trace de ma place!

Oui oui comme Homer Simpson!

Comment j'ai su que ça allait pas?

Je partage mon histoire sur un groupe privé de Facebook. J'en parle avec le plus de transparence possible afin d'aider d'autres femmes à se dirigé du bon bord.

La question qui revient le plus souvent est "comment j'ai su que ça allait pas?". Ça fait que je vais vous faire une tite liste concrète de mes symptômes. Sachez par contre que vous devez en parler à votre médecin des que vous avez un dout. Vous pouvez aussi aller sur le site " la dépression fait mal" pour vous guider.

- Ça commencé par de la peine. Ben d'la peine. Plus le temps avançait, plus je pleurais, plus longtemps ça durait.

- Ensuite j'ai ressenti une profonde douleur de tristesse et de colère. Ça se trouvait juste en bas des côtés. Drette au centre du plexus solaire! Une grosse boule dure qui prend ben d'la place pis qui est pas mal lourde à porter. J'ai même été jusqu'à lancer des objets (PAS VERS LES GENS LÀ!).

- Une fatigue... J'avais du mal à terminer mes journées de travail. Puis j'avais du mal à me lever le matin. Je passais la journée à dormir. J'aimais mieux dormir que de souffrir.

- J'ai perdu l'envie de faire la tonne d'activités créatives qui m'allume d'habitude. L'envie de parler. L'envie de me justifier. L'envie tout court!

- Je n'avais plus de concentration. Du mal à livre un roman...

- Je manquait d'énergie et de motivation pour me laver!!! (Ouais yeurk! Je sais!)

- Vers le fond, le plus noir du noir... (Noir foncé! lol) ben j'ai commencé à me trouvé inutile, laide, grosse, moche, ennuyeuse... au bout de mon voyage, je me suis mise à croire que ma famille serait mieux sans moi. J'ai eu envie de me sauver loin loin loin.

---------

Et un matin, mon chum d'amour, m'a gentiment dit "Tu sais chérie? Ça serait bien si... Une fois de temps en temps... Tu te lavais les cheveux!"

C'est là que le déclic s'est fait et que je suis aller chercher de l'aide!
Merci à mes cheveux gras!
(Ben non... Lol merci à mon chum!)

---------
Eille prochain billet: Comment j'ai su que j'étais presque guérit? lol



C'est quoi être maman?

J'ai fais mon premier test de grossesse à l'âge de 26 ans. Quand j'ai vu le X j'ai paniqué. Y' était tellement foncé, qu'on pouvait pas douter! Je me suis demandé ce que je devais faire. Dans les films, ils en font 10 de suite. Sauf que là, c'était pas mal clair.

J'avais l'impression que je venais tout juste de rentrer dans l'âge adulte. Je dis toujours que je fais des bébés surprises.

Je vous entend "Voir que tu sais pas comment on fait des enfants??? AH AH AH!!!"

OUI! Je sais COMMENT les faire. C'est comment les PLANIFIER que je suis pas doué. Je venais tout juste d'obtenir l'emploi de mes rêves. Je devais commencer le lundi et mon X-BLEU-FONCÉ est apparu dans ma vie le samedi d'avant.

Yep! Du timming vous dites?

BREF! Ma première grossesse à été pénible. Malgré mon insistance sur ma grosse pe-peine qui partait pas, on m'a malheureusement pas diagnostiqué de dépression. Pour faire sa court: grossesse pénible, accouchement difficile, césarienne de MARDE et rétablissement interminable.

Une fois avec mon bébé-gars, je voulais lui donner le meilleur du meilleur du meilleur! C'est ça que sa fait une maman pour ses enfants: C'EST ÉCRIT DANS LES REVUES!

La réalité m'a frappé en pleine face! c'était TELLEMENT difficile! J'ai pas pu tout faire ce que je souhaitais. Pleins de maman m'ont jugés. J'ai eu ben d'la peine pis j'ai broyé du noir... PENDANT 3 ANS!

Il m'aura fallu une deuxième grossesse surprise, une dépression majeure, toucher le fond, être medicamenter, suivi en psychiatrie, en psychologie, pis travailler fort fort fort pour découvrir MA définition d'être maman!

Être femme/maman pour moi c'est beaucoup plus qu'un biberon ou qu'un sein, qu'un CPE ou une garderie en milieu familial, que des couches jetables, biodégradables ou lavables, qu'une suce ou un pouce!

On est femmes/mamans et on devrait TOUJOURS se soutenir SANS se juger les unes les autres!

Je suis désolé de vous l'apprendre, mais: Nous sommes toutes dans la même gang!

Pis les femmes/mamans font juste leur possible.... Depuis des générations!

Bienvenue à toi.... OUI TOI LÀ!

J'ai 29 ans, deux enfants, un trouble d'anxiété généralisé et une inhibition latente. Je souffre de dépressions ANTÉNATALES à chaque grossesse. Ça veut dire que je sombre dans un néant de colère/tristesse/anxiété/douleur en attendant d'accoucher! 10% des femmes enceintes en souffrent. Je me suis sentie seule dans cette situation, dans cette maladie. C'est pour cette raison que je partage mes anecdotes aux autres... L'humour, l'auto-dérision, le sarcasme et la satire m'ont aidé à passer au travers ma dépression.

Je vous partages mes secrets avec presque pas de filtres. Je veux aider les gens à prendre la vie avec humour et légèreté. J'ai pas la prétention de vouloir changer le monde. Je veux aider les FEMMES/FILLES/MÈRES à s'enlever de la pression sur les épaules. Leur faire réaliser, par toutes les gaffes et niaiseries que je fais, qu'elles ne sont pas seules et que la perfection: ça existe pas!

Il n'y a pas de place pour le jugement, les débat éthiques, les commentaires négatifs sur ce blog!

Humour, amour, motivation, encouragement et une tonne de positivisme. J'ai une oreille attentive et j'aime lire vos commentaires.